Vous avez mis un bien à la location ? Vous occupez un logement en tant que locataire ? Dans les deux cas, le contrat de location d'un appartement, d'un studio ou d'une maison est un élément indispensable. Quelles directives doivent être suivies ? Quels droits vous sont accordés ? Toutes les réponses ici.
Un bail locataire, c’est le contrat de location que vous signez pour occuper et utiliser le bien immobilier du propriétaire pendant une période définie. Il est aussi connu sous le nom de contrat de bail. . En retour, vous vous engagez notamment à verser un loyer.
Vous pouvez signer un bail locataire une utilisation personnelle (c’est-à-dire en habitation), pour une utilisation professionnelle ou une utilisation mixte. Parmi les différents types de contrats de location, vous pouvez souscrire à diverses options :
C’est la loi du 6 juillet 1989 qui régit ce type de contrat. Son but ? Améliorer les relations entre les locataires et les propriétaires. Dans le cadre de ce contrat, vous pouvez exercer une activité professionnelle dans une partie de votre résidence principale. Il faut aussi que les règles de copropriété et le bail de location n’interdisent pas explicitement l'utilisation de votre logement pour une activité professionnelle - c’est l'article L631-7-3 du code de la construction et de l'habitation qui le dit.
Ce contrat vous autorise à exercer une activité professionnelle dans votre résidence principale que si vous n'accueillez pas de clientèle ou de marchandises.
Ce type de contrat concerne un logement doté d'un ameublement adéquat (lit, équipements de cuisson, table, chaises, vaisselle, etc.) afin de permettre au locataire de vivre, manger et dormir confortablement.
Chacun de ces contrats de location est soumis à des formalités spécifiques. Cependant, il est crucial de connaître certaines règles communes à toutes les locations afin de bien préparer votre dossier.
Vous avez trouvé la perle rare et le propriétaire a accepté votre dossier ? C’est le top ! Mais maintenant, place à la partie un peu moins reluisante : la rédaction du bail et la signature du bail - qui doit être accompagné des annexes nécessaires. Cette étape est super importante parce qu’elle établit les obligations mutuelles entre le propriétaire et vous, le locataire. Alors ne signez pas à l’aveugle : pensez à bien tout vérifier pour savoir s’il y a des points à changer ou à négocier.
Les termes du contrat peuvent varier en fonction du type de location, mais certains éléments sont indispensables. Pour une location meublée ou non meublée en tant que résidence principale, un modèle de contrat est défini par les annexes 1 et 2 du décret n°2015-587 du 29 mai 2015.
En revanche, certaines clauses sont interdites. Cela inclut les dispositions obligeant le locataire à payer le loyer par prélèvement automatique, ainsi que celles qui le contraignent à souscrire une assurance habitation auprès d'une compagnie spécifique.
réalisé en deux exemplaires de manière contradictoire, ou par l'intermédiaire d'un huissier.
incluant le diagnostic de performance énergétique, le constat de risque d'exposition au plomb, le rapport indiquant la présence ou l'absence d'amiante, ainsi que l'état de l'installation intérieure de gaz et d'électricité.
Ah, l’état des lieux. Il prend du temps et on aimerait bien s’en passer, mais c’est une étape importante avant de s’installer dans votre nouveau nid douillet. Pourquoi ? Parce qu’il atteste de la condition du logement au moment où vous prenez possession des lieux…et au moment où vous les quittez. Il faut donc qu’il soit correct et précis, car c'est en comparant minutieusement les états des lieux effectués à votre arrivée et votre départ que le propriétaire peut requérir la réparation des éléments endommagés et ce qui relève d’une usure normale pour laquelle il ne peut pas réduire le montant de la caution qu’il vous rendra.
Le propriétaire peut faire appel à un professionnel pour l’établissement et la rédaction de l’état des lieux. Dans le cas de l'état des lieux d'entrée seulement, une part des frais peut être imputée au locataire, mais ce montant ne peut pas dépasser un certain plafond légal et doit être inférieur à celui imposé au propriétaire. L'authenticité de l'état des lieux nécessite la signature des deux parties. En ce qui concerne l'établissement de l'état des lieux de sortie, le locataire n'a pas à supporter de frais, sauf en cas de désaccord et de recours à un huissier.
Votre propriétaire ou votre locataire refuse de coopérer pour dresser un état des lieux contradictoire? Vous pouvez faire recours à un huissier de justice, et les coûts de cette démarche sont partagés entre le locataire et le propriétaire.
Vous déménagez ? Vous avez la possibilité de demander la complétion de l'état des lieux dans un délai de dix jours. Pour ce qui est de l'état des éléments de chauffage, cette complémentation peut être effectuée durant le premier mois de la période de chauffe.
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Si le propriétaire prend la forme d'une personne physique ou d'une société civile immobilière (SCI) à caractère familial (impliquant des liens de parenté jusqu'au 4ème degré), la durée minimale du bail pour un logement non meublé est de 3 ans. Appartement en copropriété, maison…peu importe le type de bien qui est à la location, c’est la même durée qui s’applique. Si, par contre, le bailleur est une entité légale, la durée minimale du bail s'étend à 6 ans.
Pour les locations meublées, la durée minimale du bail est d'un an. Cependant, cette période peut être réduite à neuf mois si le locataire est un étudiant. Et si vous êtes en mutation professionnelle, vous pouvez faire appel à un bail mobilité qui peut durer de 1 à 10 mois.
Le bail de location peut être résilié aussi bien par le locataire que par le propriétaire dans certains cas.
Vous ne le savez peut-être pas, mais un locataire peut mettre fin à son bail à tout moment et pour n’importe quelle raison. Ce qui va peut-être changer, c’est la durée du préavis en fonction de la situation :
Vous avez loué votre logement vide et vous souhaitez réduire la durée de votre préavis ? Vous allez devoir en justifier auprès de votre propriétaire. Dans certains cas, le préavis peut être réduit à un mois. C’est notamment le cas quand :
Un propriétaire ne peut pas résilier un bail locataire à tout va et à n’importe quel moment. Si vous êtes propriétaire d’un bien que vous avez mis à la location, vous devez attendre la date d’échéance du bail. Eh oui, ça marche un peu comme la . 😅 Comme pour le préavis pour les locataires, la date d’échéance va varier en fonction du type de location, meublée ou non :
Vous pouvez donner congé à votre locataire à l’échéance du bail si vous voulez utiliser le logement comme résidence principale, si vous voulez le vendre ou s’il y a un motif légitime et sérieux de non-renouvellement de bail.
La loi n'explicite pas en détail les critères de "légitime et sérieux". En cas de contestation par le locataire, ce qui peut se produire dès la réception de la lettre de résiliation, c'est à un juge de trancher.
Ainsi, c'est le juge du tribunal d'instance compétent pour le logement loué qui détermine, en fonction des éléments présentés, si le motif invoqué par le propriétaire pour mettre fin au bail est effectivement qualifiable de "légitime et sérieux". Parmi les motifs relevant de cette catégorie, on peut citer, par exemple, la résiliation du bail en raison de troubles de voisinage, de sous-location non autorisée, ou encore de retards répétés et avérés dans le paiement du loyer.
En tant que propriétaire, vous pouvez aussi résilier le bail en cas de de la part de votre locataire.
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